La justice ivoirienne a pris une décision majeure en levant le contrôle judiciaire pesant sur des personnalités politiques, dont le secrétaire exécutif du PDCI, Maurice Kakou Guikahué. Cette décision pourrait avoir un impact significatif sur la course à la présidence du parti, en particulier en ce qui concerne la candidature de Guikahué au Congrès extraordinaire du 16 décembre.
Parmi les personnalités concernées par cette levée, Pascal Affi N’Guessan, leader du Front Populaire Ivoirien, qualifie cette décision de « acte de décrispation ». Cette appréciation souligne l’importance de la mesure dans le contexte politique ivoirien, créant des opportunités pour une participation plus libre des personnalités politiques.
Le contexte entourant la levée du contrôle judiciaire soulève des questions au sein du PDCI, surtout à une semaine du Congrès extraordinaire. Les militants, partagés entre satisfaction et doute, se demandent pourquoi cette décision survient maintenant. Certains s’interrogent sur la possible influence du pouvoir, ajoutant une dimension de suspicion au débat interne du parti.
Malgré la levée du contrôle judiciaire, Maurice Kakou Guikahué n’a pas encore révélé ses intentions quant à sa candidature au Congrès. Des sources indiquent qu’il aurait pris ses distances, exprimant son désaccord avec la direction du parti qui semble privilégier un consensus autour du candidat Tidjane Thiam. Les perspectives pour la course à la présidence du PDCI demeurent donc incertaines.
Le comité de conciliation du PDCI, après le retrait de la candidature de Noël Akossi Bendjo, poursuit les discussions entre Jean-Marc Yacé et Tidjane Thiam. L’atmosphère est décrite comme un “dialogue fraternel et convivial”. Cependant, la levée du contrôle judiciaire ajoute une nouvelle dimension aux délibérations internes du parti, laissant place à des spéculations et des attentes avant le Congrès extraordinaire du 16 décembre.