L’historien israélien Yuval Noah Harari, célèbre pour son livre “Sapiens: Une brève histoire de l’humanité”, s’est exprimé sur les récentes avancées de l’intelligence artificielle (IA). Selon lui, les démocraties sont plus vulnérables aux dérives de l’IA que les régimes autoritaires, car elles reposent sur le débat entre êtres humains. Si l’intelligence artificielle prend en charge la conversation, cela pourrait mettre fin à la démocratie, a-t-il déclaré au Daily Telegraph.
L’auteur a également souligné que l’IA pourrait rendre obsolètes certains métiers et causer des inégalités économiques. Il craint que des millions de personnes soient considérées comme sans valeur, ce qui aurait des conséquences psychologiques et politiques terribles. La société risquerait de basculer dans un système inégalitaire où certaines personnes n’auraient pas les compétences de base nécessaires pour accéder au marché du travail.
De nombreux observateurs s’inquiètent également des conséquences potentielles de l’IA sur la société. Fin mars, Elon Musk avait signé une lettre ouverte avec 1 300 experts pour tenter de mettre en pause les recherches sur ce type de programme. Les scientifiques ont programmé une IA “chaotique” dans le but de trouver le meilleur moyen de détruire l’humanité. Le programme avait suggéré d’utiliser une série d’armes nucléaires et un réseau d’autres robots basés sur l’intelligence artificielle.
Les récentes avancées de l’IA font trembler. Les inquiétudes de Yuval Noah Harari sur l’impact de l’IA sur la démocratie et les conséquences psychologiques et politiques sur la société sont justifiées. Les autorités doivent se pencher sur les risques que l’IA peut présenter pour la société et agir en conséquence.