L’ancien président américain Donald Trump a été inculpé mardi 1er août pour avoir tenté d’inverser le résultat de l’élection présidentielle de 2020, selon l’acte d’accusation. Cette accusation, la plus grave à peser contre lui jusqu’à présent, survient alors qu’il envisage de briguer un nouveau mandat en 2024 malgré ses poursuites pénales en cours.
L’attaque contre le Capitole et l’acte d’accusation Le procureur spécial Jack Smith a souligné la gravité des faits reprochés à Donald Trump lors de la présentation de l’acte d’accusation. Le candidat potentiel des primaires républicaines est inculpé pour « complot à l’encontre de l’État américain », entrave à une procédure officielle et atteinte aux droits électoraux. En outre, il est également accusé de « conspiration pour violation des droits », de « conspiration pour fraude au gouvernement des États-Unis » et d’« obstruction à une procédure officielle ». Ces accusations pourraient entraîner des peines de prison allant jusqu’à 20 ans.
Diffusion de mensonges et encouragement à l’assaut du Capitole L’acte d’accusation reproche à Donald Trump d’avoir répandu des allégations mensongères sur des fraudes électorales, malgré sa défaite. Ces mensonges ont contribué à l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021, encourageant une foule à envahir le siège du pouvoir américain, provoquant des scènes de violence et de chaos. Le procureur spécial insiste sur le rôle joué par les « mensonges » de Donald Trump dans l’encouragement de l’assaut du Capitole.