La Banque mondiale a récemment annoncé un engagement financier majeur en faveur du Tchad, avec une contribution de 340 millions de dollars. Cette décision intervient dans le contexte de l’afflux croissant de réfugiés soudanais vers le pays et vise à soutenir les communautés d’accueil tchadiennes. Cette initiative a été dévoilée lors de la visite de la directrice générale des opérations de la Banque mondiale, Anna Bjerde, accompagnée du Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.
Les 340 millions de dollars alloués par la Banque mondiale visent principalement à aider le Tchad à faire face à plusieurs crises qui touchent le pays, en particulier la crise soudanaise. Cette crise a entraîné l’arrivée de 400 000 réfugiés soudanais et de ressortissants tchadiens en provenance du Darfour. Cette affluence a considérablement accru la demande en nourriture et en infrastructures socio-éducatives.
Dans un contexte plus large, la directrice générale des opérations de la Banque mondiale, Anna Bjerde, a souligné l’importance de doubler l’appui financier afin d’aider le Tchad à maintenir ses efforts de développement à long terme. Cela montre la volonté de la Banque mondiale de contribuer au développement durable du pays tout en répondant aux besoins immédiats liés à la crise des réfugiés.
Filippo Grandi, le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, a exprimé sa préoccupation quant aux répercussions à long terme de la crise au Soudan et a plaidé en faveur d’une aide humanitaire et d’un soutien au développement. Il espère que l’exemple de la Banque mondiale encouragera d’autres partenaires internationaux à contribuer financièrement, soulignant l’importance de ne pas laisser le Tchad gérer seul cette crise majeure.
Le Tchad a une longue tradition d’accueil de réfugiés, accueillant des ressortissants nigérians, centrafricains et soudanais qui fuient les conflits dans leurs pays depuis plusieurs années. Cet engagement envers les réfugiés montre la solidarité du Tchad envers ses voisins en difficulté et souligne l’importance de la communauté internationale dans la résolution de ces crises humanitaires.