Au procès du meurtre du colonel Madjoulba, qui a ébranlé le Togo, un témoignage crucial a retenu l’attention de la cour. Le cuisinier de la victime a pris la barre, apportant un nouvel éclairage sur les circonstances entourant la mort du colonel Madjoulba.
Le témoignage du cuisinier a révélé des détails poignants. Il a expliqué comment, le matin du 4 mai 2020, il avait découvert le colonel Madjoulba gisant dans une mare de sang au moment où il lui apportait son petit déjeuner, de la bouillie et de l’eau chaude. De plus, il a mentionné avoir entendu un bruit suspect dans la nuit, semblable à une chute de fruit.
Pour mieux comprendre ce témoignage crucial, il est essentiel de replonger dans le contexte de cette affaire. Le colonel Madjoulba a été retrouvé mort dans son bureau le 4 mai 2020, déclenchant une enquête complexe qui a impliqué sept présumés coupables. Le tribunal militaire siège depuis le 23 octobre, cherchant à faire toute la lumière sur cette tragédie.
L’interrogatoire du cuisinier du colonel assassiné a soulevé des perspectives intrigantes. Notamment, il a mentionné avoir interpellé le chauffeur du colonel en partant plus tôt dans la soirée, depuis la fenêtre de sa cuisine. Cependant, le chauffeur a affirmé qu’il avait dit “à demain matin.” Une divergence notable, car selon l’expertise, il était impossible de voir qui que ce soit depuis la cuisine.
Cette contradiction dans les témoignages suscite de nombreuses questions. Pourquoi le cuisinier et le chauffeur, deux employés du colonel assassiné, ont-ils des versions si différentes des événements ? Cette divergence est cruciale pour déterminer si le colonel Bitala Madjoulba était encore en vie au moment du départ de son chauffeur du camp.
Le procès du meurtre du colonel Madjoulba continue de captiver l’opinion publique togolaise. Alors que les témoignages se multiplient, la quête de vérité demeure primordiale pour la justice et pour la mémoire du colonel défunt. La résolution de cette affaire complexe reste un enjeu majeur pour le système judiciaire togolais et pour la famille de la victime.