La réélection d’Andry Rajoelina à la présidence de Madagascar dès le premier tour est entachée de contestations. Malgré les appels au boycott de dix candidats, la Commission électorale a proclamé la victoire de Rajoelina avec 58,95% des voix, mais la validation par la Haute Cour constitutionnelle est désormais cruciale.
Andry Rajoelina a exprimé sa gratitude en déclarant que les Malgaches ont opté pour “la continuité, la sérénité et la stabilité”. Cependant, le faible taux de participation, chutant à 46%, souligne un désintérêt significatif des électeurs par rapport à la précédente élection de 2018.
Le président réélu, en fonction depuis 2009, affiche une volonté de continuité malgré les critiques sur la légitimité de son élection. Les résultats doivent être validés par la Haute Cour constitutionnelle, mais onze candidats contestent déjà l’élection, la qualifiant d’illégitime et d’entachée d’irrégularités.
Les contestations prennent de l’ampleur, avec Siteny Randrianasoloniako déposant des requêtes auprès de la Haute Cour constitutionnelle. Il demande l’annulation du scrutin et la disqualification d’Andry Rajoelina, alléguant des fraudes et des manipulations. La HCC devra statuer sur ces recours dans les neuf jours à venir, laissant planer une incertitude sur la légitimité de la réélection présidentielle.