Dans une tragédie récente, une cinquantaine de jihadistes affiliés à l’État islamique en Afrique de l’Ouest ont trouvé la mort dans une explosion de mine anti-véhicule. L’incident s’est déroulé dans la région du lac Tchad, marquant une débâcle significative pour l’Iswap.
Deux camions chargés de militants de l’Iswap ont explosé après avoir heurté une mine terrestre à l’extérieur du village d’Arina Masallaci, dans l’État de Borno. L’attaque avortée s’est produite alors que les combattants se préparaient à lancer une attaque, entraînant la mort d’une cinquantaine de jihadistes et causant des blessures à d’autres.
Selon les informations recueillies, les jihadistes avaient probablement posé la mine terrestre à l’origine contre les troupes de l’armée nigériane. Cependant, ironiquement, ils ont fini par être victimes de leur propre piège.
La région du lac Tchad est le théâtre d’affrontements entre l’Iswap et Boko Haram, deux groupes actifs dans la zone. Cette rivalité alimente des luttes intestines, ajoutant une complexité supplémentaire à la situation sécuritaire déjà tendue.
Cette déroute pour l’Iswap souligne les dangers constants auxquels sont confrontés les habitants de la région. Les groupes extrémistes, tels que l’Iswap et Boko Haram, continuent de poser des mines terrestres sur les routes, mettant en péril la vie des civils et des forces militaires. Les autorités doivent rester vigilantes pour contrer cette menace persistante.