En République centrafricaine, une voix s’élève pour dénoncer une situation judiciaire préoccupante. Crépin Mboli-Goumba, figure de l’opposition, a lancé un avertissement alarmant ce 21 février 2024, depuis Bangui. Selon lui, la justice dans le pays ne serait plus rendue au nom du peuple, marquant une crise profonde au sein de l’institution judiciaire.
Mboli-Goumba cible directement le ministre de la Justice, Arnaud Djoubaye-Abazene, qu’il accuse d’être au cœur du dysfonctionnement. L’opposant dépeint un tableau sombre de la justice centrafricaine, corrompue à ses dires, jusqu’au plus haut sommet. Ce constat alarmant souligne une présumée manipulation des acteurs judiciaires et une violation des principes juridiques pour des intérêts personnels.
Cette crise ne surgit pas de nulle part. La Centrafrique, en proie à des défis multiples, voit son système judiciaire fragilisé par des années de conflits et de tensions politiques. L’intervention de Mboli-Goumba, connu pour son franc-parler, met en lumière les failles d’une justice censée être le pilier de la démocratie mais qui, selon lui, s’éloigne de ses fondements.
L’opposant ne se contente pas de critiquer ; il appelle à une réforme profonde. Mboli-Goumba évoque la nécessité de restaurer une justice impartiale, véritablement au service du peuple. Ce plaidoyer pour le changement se heurte cependant à la réalité d’un système judiciaire enraciné dans ses pratiques, rendant la tâche ardue mais essentielle pour la démocratie centrafricaine.
Crépin Mboli-Goumba, armé de preuves et de témoignages, se positionne en défenseur d’une justice équitable. Son appel est un cri d’alarme qui résonne au-delà des frontières de la Centrafrique, interpellant sur l’importance d’une justice indépendante et intègre pour l’avenir du pays.