Le gouvernement camerounais intensifie les contrôles sur les armureries à travers le pays pour empêcher que les armes à feu et les munitions ne tombent entre les mains de criminels. Cette initiative, annoncée par le ministre camerounais de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a été relayée le 15 avril par la radio publique Crtv.
Lors d’une réunion avec les propriétaires d’armureries, le ministre Atanga Nji a insisté sur la nécessité de vérifier minutieusement et d’authentifier les documents des clients. La mise en place de ces mesures vise à renforcer la vigilance dans un contexte où les technologies permettent désormais de reproduire facilement des documents authentiques.
Ces directives interviennent après des missions de contrôle réalisées en 2023 qui ont mis en lumière des dysfonctionnements significatifs dans les 48 armureries du pays. Les rapports de la police et de la gendarmerie ont également souligné la sensibilité accrue de ces établissements dans le paysage sécuritaire actuel.
En renforçant la surveillance des procédures de vente d’armes, le gouvernement cherche à prévenir des incidents de sécurité et à assurer que les armes ne soient pas acquises par des individus malintentionnés, tels que des criminels, des terroristes ou des repris de justice. Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large visant à renforcer la sécurité intérieure du Cameroun.
Propositions de titres pour l’article
Sécurité renforcée au Cameroun : les armureries sous haute surveillance
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Prévention du crime au Cameroun : mesures strictes pour les armureries