Le Burundi est confronté à une sévère pénurie de produits pétroliers, essence et gasoil, depuis deux mois, mettant le pays pratiquement à l’arrêt. Cette crise affecte gravement le transport et la vie quotidienne des Burundais, comme en témoigne la situation à la gare routière de Ngozi.
À la gare routière de Ngozi, les conséquences de cette pénurie se font sentir de manière aiguë. La plupart des bus sont immobilisés, faute de carburant. Un chauffeur, obligé de se fournir sur le marché noir, explique que le prix de l’essence y est quatre fois supérieur au tarif officiel, entraînant une flambée des coûts de transport. Les passagers sont également désespérés, devant payer des prix exorbitants pour leurs trajets.
Cette pénurie s’inscrit dans un contexte de crise socio-économique plus large au Burundi, l’un des trois pays les plus pauvres du monde. La situation actuelle est sans précédent selon les témoignages, et même les députés sont touchés, comme l’a montré la demande de l’un d’eux d’écourter une séance parlementaire pour pouvoir rentrer chez eux.
Le ministre des Finances a reconnu l’incapacité actuelle du gouvernement à résoudre cette crise, faute de devises nécessaires pour importer du carburant. Le pays est également confronté à une pénurie de médicaments et de matières premières, aggravant encore la situation. Les autorités sont appelées à trouver rapidement des solutions pour éviter que le Burundi ne sombre davantage dans le désespoir.
Les citoyens burundais, y compris les chauffeurs et les passagers, demandent avec insistance que des mesures urgentes soient prises pour résoudre cette crise de carburant. Ils espèrent un retour à la normalité pour éviter des répercussions plus graves sur la société et l’économie.
Sans une intervention rapide et efficace, le Burundi risque de plonger encore plus profondément dans la crise. La situation actuelle nécessite des solutions immédiates pour stabiliser l’économie et garantir un accès régulier aux ressources essentielles, comme le carburant, pour les Burundais.