Depuis le 1er juillet, Casimir Betel, un jeune athlète tchadien de 26 ans, s’est hissé à la première place du classement mondial de taekwondo dans la catégorie des moins de 58 kg. Malgré son échec à se qualifier pour les Jeux olympiques de Paris, il voit cette reconnaissance comme une opportunité d’obtenir les ressources nécessaires pour viser les JO de 2028.
Cette position, bien que temporaire, a suscité un immense enthousiasme au Tchad, jusqu’aux plus hautes sphères de l’État. Depuis deux ans, Betel a quitté son quartier de Ndjamena pour s’entraîner en Allemagne, grâce à une bourse. Sa persévérance et ses victoires dans les tournois récents lui ont permis de grimper au sommet du classement mondial.
Bien qu’il n’ait pas pu se qualifier pour les JO de Paris, battu en demi-finale lors du tournoi africain de qualification, Casimir Betel a continué à se battre. La remise à zéro des compteurs lui a permis de repartir de plus belle, remportant deux tournois majeurs qui l’ont propulsé en tête du classement mondial.
Conscient que sa position sera contestée après les Jeux olympiques, Betel se prépare à participer à un maximum de compétitions pour conserver sa place. Avec 20 points actuellement, il sait que chaque tournoi compte pour maintenir son rang face aux meilleurs athlètes mondiaux.
Pour ses performances, Casimir Betel a reçu des félicitations unanimes, incluant le chef de l’État, Mahamat Idriss Déby, qui a salué en lui “un vrai modèle d’inspiration pour tous les athlètes”. Cette reconnaissance nationale reflète l’impact de son succès sur la fierté et l’espoir de tout un pays.
Pour Casimir Betel, cette position de numéro un mondial n’est qu’un début. Il espère que l’État tchadien et le comité olympique renouvelleront son soutien financier, afin qu’il puisse continuer à représenter le Tchad sur la scène internationale. Son prochain objectif est de participer au Grand Prix, regroupant les trente meilleurs combattants mondiaux, et de se qualifier pour les Jeux de Los Angeles en 2028.