Le 22 juillet 2024, un glissement de terrain a causé la mort d’au moins 229 personnes dans le sud de l’Éthiopie, dans le district de Geze-Gofa. Cet événement tragique a été annoncé le 23 juillet par les autorités locales, qui préviennent que le bilan pourrait encore s’alourdir.
Initialement, le bilan faisait état de 55 morts, mais ce chiffre a rapidement grimpé à 146, avant d’atteindre au moins 229 victimes. Selon le service de communication de la zone administrative de Gofa, les victimes incluent 148 hommes et 81 femmes. Le glissement de terrain a emporté un pan entier de colline, ensevelissant de nombreux habitants.
La catastrophe s’est produite dans une région rurale, vallonnée et isolée, située à plus de 450 kilomètres de la capitale Addis-Abeba. Geze-Gofa, le district touché, est difficile d’accès, ce qui complique les opérations de secours et de récupération des corps. Les détails sont encore limités, mais des images montrent une immense coulée de boue dévastant la zone.
Les images diffusées par les autorités locales et les médias éthiopiens révèlent des rescapés utilisant des outils de fortune et leurs mains pour dégager les corps ensevelis. De nombreuses victimes ont été emportées par la boue alors qu’elles tentaient de sauver d’autres habitants, montrant la brutalité et la soudaineté de la catastrophe.
L’État régional d’Éthiopie du Sud a été touché par des inondations au cours des mois d’avril et mai, durant la petite saison des pluies. La saison des pluies plus longues a commencé en juin, augmentant les risques de glissements de terrain et d’autres catastrophes naturelles dans cette région vulnérable d’Afrique de l’Est.
Cette tragédie met en lumière la nécessité d’améliorer les infrastructures de prévention des catastrophes naturelles en Éthiopie. Les autorités locales et nationales devront collaborer pour renforcer les mesures de sécurité et de réponse rapide, afin de minimiser les pertes humaines et matérielles lors de futures catastrophes.