L’Algérie a pris de nouvelles mesures pour mieux contrôler les importations, tout en s’assurant que les matières premières nécessaires aux industries essentielles ne soient pas bloquées. Ces mesures se basent sur deux grands principes : garantir l’importation des éléments indispensables pour la production et exiger une autorisation préalable pour les autres importations.
Le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé ces nouvelles directives le 20 octobre. Il a expliqué que l’Algérie n’a jamais interdit et n’interdira jamais les importations, mais que ces mesures sont mises en place uniquement lorsque c’est nécessaire pour protéger l’économie du pays.
Cette décision s’inscrit dans la volonté de l’Algérie de stabiliser ses réserves de devises et de renforcer son économie. Le pays a déjà été confronté à des problèmes causés par les variations des revenus issus du pétrole et du gaz, qui sont les principales sources de devises étrangères. Ces mesures font donc partie d’une stratégie visant à réduire la dépendance aux importations et à encourager la production locale.
Les objectifs de cette politique sont multiples : encourager la production nationale, préserver les réserves financières du pays et rendre l’économie plus stable et solide. Cette approche vise à soutenir les industries locales et favoriser une forme d’autosuffisance dans des secteurs importants.
À l’avenir, ces mesures pourraient aider le pays à diversifier son économie en mettant davantage l’accent sur l’industrie locale et la production nationale. Si ces directives sont bien mises en œuvre, elles pourraient également créer de nouveaux emplois et réduire la vulnérabilité de l’Algérie face aux fluctuations des prix de l’énergie.
Avec ces mesures, l’Algérie espère renforcer son indépendance économique tout en maintenant un équilibre entre les besoins de production et la stabilité des réserves financières.