Lors d’une réunion importante à Accra appelée les Dialogues sur la Prospérité en Afrique, le président du Ghana, John Dramani Mahama, a demandé aux dirigeants africains de travailler ensemble pour industrialiser le continent. Il a expliqué que l’Afrique a un immense potentiel économique, mais que pour le développer, il faut une coopération entre les pays et un leadership fort.
Mahama a insisté sur le rôle essentiel de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui vise à faciliter le commerce entre les pays du continent. Pour réussir cette transformation, il a souligné trois points essentiels : ouvrir les marchés aux échanges commerciaux, investir dans de meilleures infrastructures (comme les routes et l’énergie) et renforcer les chaînes de production à l’intérieur de l’Afrique.
L’Afrique dépend encore beaucoup de l’exportation de matières premières et manque d’industries locales pour transformer ces ressources. Cependant, avec la mondialisation et les changements économiques, plusieurs pays africains tentent de diversifier leur économie en encourageant la production locale et en réduisant leur dépendance aux importations.
Même si la ZLECAf et d’autres réformes ouvrent la voie à l’industrialisation, certains obstacles restent à surmonter. Parmi eux, l’accès difficile aux financements, le manque d’infrastructures modernes et des règles commerciales différentes d’un pays à l’autre. Malgré ces difficultés, Mahama reste optimiste et croit que la collaboration avec les entreprises privées peut accélérer ce processus.
Selon le président ghanéen, les gouvernements africains doivent travailler main dans la main avec les entreprises pour garantir le succès de l’industrialisation. En encourageant les investissements privés et en soutenant l’innovation, l’Afrique pourrait bâtir un secteur industriel solide qui créerait plus d’emplois et améliorerait la qualité de vie de millions de personnes.
Pour faire avancer ce projet, il est crucial que les dirigeants africains s’engagent à mettre en place des lois et des incitations pour attirer des investisseurs. Mahama insiste sur le fait que seule une approche coordonnée entre les pays africains permettra d’assurer un avenir prospère et compétitif pour le continent.