L’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET) a présenté la cinquième édition de son “Livre Blanc de l’économie togolaise”, un document stratégique visant à relancer l’économie nationale. L’accent est mis sur trois domaines clés : l’innovation, l’investissement et les politiques publiques. Selon Jonas Daou, président de l’AGET, ces éléments sont jugés indispensables pour renforcer la compétitivité et réinventer le développement économique du pays.
Le “Livre Blanc” analyse en profondeur 22 secteurs économiques du Togo, en mettant l’accent sur des domaines stratégiques tels que la modernisation des infrastructures, l’inclusion sociale et la compétitivité des entreprises. Des réformes fiscales sont également proposées, avec une attention particulière aux défis récurrents comme les questions de foncier et les coûts de l’énergie. Ces propositions visent à créer un environnement plus propice à l’investissement et à la croissance durable des entreprises locales.
Le Togo, à l’instar de nombreux pays de la région, est confronté à des défis structurels qui freinent son développement. Le pays a longtemps souffert d’une infrastructure vieillissante, d’un manque d’infrastructures modernes et d’une gestion économique jugée trop centralisée. Ces difficultés ont impacté la compétitivité des entreprises et les conditions de vie des citoyens. Le “Livre Blanc” de l’AGET se veut une réponse à ces défis, en proposant une série de réformes qui visent à moderniser le pays sur le plan économique et social.
Les perspectives de ce “Livre Blanc” sont ambitieuses. En se concentrant sur l’innovation et l’intelligence économique, il est prévu de renforcer la compétitivité du pays sur la scène internationale. La mise en œuvre des réformes suggérées pourrait attirer davantage d’investissements étrangers, tout en stimulant l’entrepreneuriat local. Cependant, la mise en œuvre de ces recommandations nécessitera une collaboration étroite entre le secteur privé et les autorités publiques pour créer un cadre favorable à la croissance.
Le document ne se limite pas à une simple analyse théorique : il est conçu comme une plateforme active pour accompagner les pouvoirs publics dans la mise en œuvre des politiques publiques. Jonas Daou précise que le “Livre Blanc” doit être vu comme un outil d’accompagnement, pour guider les décisions stratégiques et les initiatives de développement. Ce projet pourrait avoir des répercussions importantes sur l’avenir économique du Togo, mais sa réussite dépendra largement de la capacité des autorités à intégrer ces recommandations dans des politiques concrètes et efficaces.
En conclusion, ce “Livre Blanc” représente plus qu’un simple diagnostic économique. Il incarne un véritable guide stratégique pour réorienter l’économie togolaise vers un modèle plus moderne, plus inclusif et plus compétitif. Si les réformes proposées sont suivies d’effets, le Togo pourrait se positionner comme un acteur économique clé en Afrique de l’Ouest dans les années à venir.