Le Vatican a diffusé, mardi matin, les premières images du corps du pape François, décédé ce lundi de Pâques à 88 ans. Le souverain pontife repose désormais dans un cercueil ouvert, entouré de deux gardes suisses dans la chapelle de la Résidence Sainte-Marthe, où il vivait. Cette image émouvante, capturée après la mise en bière, montre le pape vêtu d’une mitre blanche et d’une chasuble rouge, un chapelet dans les mains, une scène solennelle qui marque la fin de son long pontificat.
Les images diffusées par le Vatican témoignent de la solennité du moment. Le pape François, victime d’un AVC survenu au matin de Pâques, a été transféré à la basilique Saint-Pierre mercredi, avant que son cercueil ne soit déplacé à Saint-Marie-Majeure samedi pour ses funérailles. Selon l’annonce officielle, ces cérémonies se dérouleront samedi à 10h00 sur la place Saint-Pierre, où une foule impressionnante de fidèles, ainsi que des dizaines de chefs d’État et de dignitaires, assisteront à cette cérémonie historique.




Le pape François, chef de l’Église catholique depuis 2013, s’est éteint après une période de santé fragile. Il avait 88 ans et son décès, suite à un AVC, met un terme à un pontificat marqué par une volonté de réformes profondes, notamment en matière de gouvernance de l’Église et de rapprochement avec les autres religions. Sa disparition survient dans un contexte de grandes incertitudes au sein de l’Église catholique, alors que de nombreux défis demeurent sur la scène internationale, du rôle de l’Église en Afrique à ses positions sur les questions sociales.
Les regards se tournent désormais vers le conclave, prévu deux à trois semaines après les funérailles. Ce conclave réunira 135 cardinaux de moins de 80 ans, dont deux Belges : Jozef De Kesel, ancien archevêque de Malines-Bruxelles, et Dominique Mathieu, archevêque de Téhéran-Ispahan. Le processus électoral se déroulera à huis clos, dans la Chapelle Sixtine, où les cardinaux devront élire le 267e pape de l’histoire. Le scrutin se fera à bulletins secrets et nécessitera une majorité des deux tiers pour qu’un nouveau pape soit élu.
Les funérailles du pape François ne seront pas seulement un événement religieux, mais aussi un événement mondial, rassemblant des chefs d’État et des personnalités influentes du monde entier. Cette cérémonie, comme celle de Jean-Paul II en 2005, symbolise l’importance de l’Église catholique sur la scène internationale. Les attentions se porteront ensuite sur l’élection du successeur, dont les choix détermineront l’orientation future de l’Église et son influence dans les décennies à venir.
L’élection du prochain pape suscite de nombreuses spéculations. Si le conclave est toujours un exercice clos et secret, plusieurs cardinaux sont déjà pressentis pour occuper le Saint-Siège. Parmi eux, des figures comme l’archevêque de Milan, Angelo Scola, ou encore des cardinaux originaires d’Afrique, qui témoignent de la diversification croissante du collège cardinalice. Ce conclave pourrait ainsi marquer une étape importante dans la modernisation et l’internationalisation de l’Église catholique, à l’image du pontificat de François.