Un discours qui ne rassure pas car sur le terrain, la pénurie semble plutôt se généraliser.
Dans une sortie sur la page Facebook de son ministère de tutelle, Armand Claude Mbarga, délégué départemental du Commerce de la Mefou et Afamba, région du Centre explique que : «un butanier serait coincé à la bouée avec en prime, un problème de formalités administratives et de devises. Mais, elles indiquent que la situation devrait revenir à la normale avec l’arrivée cette semaine du premier butanier le 16 octobre dernier. Le second butanier est aussi attendu cette semaine». En attendant que les choses s’arrangent, le ministère du commerce croit bien faire «d’informer les populations qu’elles peuvent s’approvisionner à tel ou tel point de vente en attendant le retour à la normale. Les contrôleurs veillent, nous invitons les populations via le numéro vert, 1502», ajoute le délégué du ministère du Commerce.
Un message que les populations semblent ne pas avoir saisi car sur les réseaux sociaux et le terrain, les plaintes ne tarissent pas. «S’il vous plait, puis-je avoir une adresse pour acheter du gaz domestique de marque Sctm à Yaoundé ? Cela fait plus d’une semaine que je cherche», se plaint Biem. A Douala, C’est une vendeuse de beignets soufflés qui implorent ses amis pour avoir une adresse où trouver une bouteille de gaz Total. A Bafoussam aussi dans l’Ouest du Cameroun, les populations font aussi face à la pénurie de gaz. Ceux qui en trouvent, les ont à des prix exorbitants. Il est passé de 6500 Fcfa à 8500 Fcfa voire 10 000 Fcfa.
Face à cette pénurie, la contrefaçon s’est installée. Les experts prescrivent de vérifier l’état de la flamme. Elle doit être de couleur bleue. Vigilance.
A.T.