La secrétaire d’État français, chargée du Développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, en visite à Ouagadougou, a échangé avec le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré. Les échanges ont porté sur le nouveau format du partenariat entre les deux pays, surtout, les attentes des autorités burkinabè et dans le plein respect de la souveraineté du Burkina Faso. « Je ne suis venue ici influencer aucun choix ni aucune décision », a-t-elle insisté.
La secrétaire d’État chargée du Développement, de la francophonie et des partenariats internationaux est venue à Ouagadougou pour écouter les attentes des nouvelles autorités et échanger sur la nouvelle direction du partenariat entre les deux pays. Mais Chrysoula Zacharopoulou a insisté sur le fait que son pays n’entend rien imposer au Burkina Faso.
« Je suis venue pour porter un message clair, celui de la constance, de l’engagement de mon pays. La France reste engagée sur tous les plans : les plans humanitaires, sécuritaires, développement au degré et dans les formes que souhaiteront l’autorité burkinabè. Nous sommes convenus avec le président Traoré d’avancer ensemble dans cet état d’esprit. »
Sur le plan sécuritaire, elle a souligné qu’il n’est plus question pour la France de lutter contre le terrorisme à la place de leurs partenaires, mais de le faire avec eux, à leur demande, en appuyant leur stratégie. Dans ce sens, les forces spéciales françaises resteront au Burkina Faso aussi longtemps que leur présence est souhaitée par les nouvelles autorités.
« Concernant l’opération Sabre, nous restons présents aussi longtemps que notre présence est souhaitée. Les militaires de Sabre sont bien présents, en accord avec les autorités du pays. »
Sur le sort de Luc Hallade, l’ambassadeur français en poste à Ouagadougou, dont le départ a été demandé par les autorités burkinabè, les deux pays sont convenus de traiter ce sujet en bonne entente et dans les formes diplomatiques, a déclaré la secrétaire d’État.
RFI