Scandale de matches truqués : Samuel Eto’o et la Fécafoot sous le feu des accusations
Depuis son accession à la présidence de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o se trouve confronté à une série d’accusations explosives. Des allégations de truquage de matches impliquant le président de Victoria United, Valentine Nkwain, ont éclaté la semaine dernière, plongeant la fédération dans une situation délicate. La Fécafoot a vigoureusement nié ces accusations, affirmant qu’elles étaient totalement infondées et inexistantes. Cependant, la diffusion d’une conversation téléphonique présumée entre Eto’o et Nkwain a suscité des doutes et jeté une ombre sur l’intégrité de la présidence de la fédération.
Des dénégations fermes et des soupçons persistants
Lors d’une déclaration à la chaîne Canal 2, le porte-parole de la Fécafoot, Ernest Obama, a clairement rejeté les soupçons de truquage de matches, défendant l’innocence de Samuel Eto’o et de l’institution. Cependant, la conversation téléphonique divulguée a soulevé des questions quant à la légitimité des résultats favorables de Victoria United, qui s’est vu promu en première division à la fin de la saison. Bien que les preuves directes de corruption fassent défaut, les insinuations ont fait naître des spéculations alarmantes.
Un passé controversé et des accusations multiples
Ce scandale de matches truqués rappelle d’autres accusations passées, émanant parfois de proches collaborateurs de Samuel Eto’o. Des personnalités comme Donald Ngamenie, président de l’Unisport du haut Nkam, qui avait soutenu Eto’o lors de sa candidature en 2022, ont publiquement pointé du doigt des choix contestables dans le championnat camerounais. Par ailleurs, l’ex-vice-président démissionnaire de la Fécafoot, Henry Njalla Quan, a également accusé Eto’o d’avoir influencé l’éviction d’André Onana des Lions indomptables lors de la dernière Coupe du monde, entraînant des poursuites pour corruption et manipulation de matches auprès des instances du football.
Une présidence entachée par les controverses
Les ennuis pour Samuel Eto’o ne se limitent pas qu’aux scandales de matches truqués. Des enquêtes sont également en cours concernant la rupture unilatérale du contrat de sponsoring avec Coq Sportif pour un partenariat avec One Sport avant la Coupe du monde. De plus, la récente prise de fonction d’Eto’o en tant qu’ambassadeur d’une entreprise de paris sportifs, en violation des règlements de la Fifa, soulève des inquiétudes supplémentaires quant à son respect des règles éthiques en tant que président d’une fédération nationale. Ces multiples affaires risquent de ternir la réputation de Samuel Eto’o et d’avoir des conséquences sévères pour la Fécafoot si des preuves tangibles venaient à être découvertes.
