Une semaine après le tragique massacre survenu dans le village de Zaongo, l’Union européenne et le Département d’État américain ont émis un appel conjoint, exhortant les autorités burkinabè à enquêter rigoureusement sur cette attaque meurtrière.
Dans un communiqué succinct publié le 12 novembre, l’UE a souligné que près d’une centaine de civils, comprenant des femmes et des enfants, auraient perdu la vie lors de cette tragédie. Molly Phee, secrétaire adjointe au Département d’État américain, a exprimé sa consternation le 10 novembre, condamnant fermement cette attaque. Les deux entités internationales appellent ainsi les autorités burkinabè à diligenter une enquête approfondie pour établir les responsabilités.
Le village de Zaongo, situé à 100 kilomètres au nord-est de Ouagadougou, a été le théâtre de cette tragédie. Des hommes armés non-identifiés auraient perpétré le massacre le 6 novembre, suscitant une vive inquiétude au sein de la communauté internationale.
Huit jours après l’attaque, tant le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, que le gouvernement burkinabè n’ont pas encore réagi. Les organisations des droits de l’homme sont également demeurées silencieuses. Les photos des victimes circulent sur les réseaux sociaux, mais la situation demeure obscure quant aux suites de cette tragédie.
Face à l’accusation selon laquelle les villageois auraient collaboré avec des éléments des groupes jihadistes, l’UE et les États-Unis insistent sur la nécessité d’une enquête impartiale. Le gouvernement burkinabè est pressé de répondre à ces appels internationaux et de prendre des mesures pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette tuerie, tout en déterminant les responsabilités des acteurs impliqués.