Le Burkina Faso se prépare à augmenter significativement sa production d’or avec l’entrée en service d’une nouvelle mine au troisième trimestre 2025. Selon West African Resources, la mine de Kiaka, actuellement en développement à 50 %, devrait produire en moyenne 234 000 onces d’or par an, atteignant jusqu’à 258 000 onces par an pendant les cinq premières années d’exploitation.
L’information principale réside dans l’augmentation prévue des volumes de production de la mine de Kiaka. Cette hausse est confirmée par la récente mise à jour de l’étude de faisabilité de West African Resources. Initialement, la compagnie prévoyait un pic de production en 2029 avec 473 000 onces d’or provenant de deux mines, dont Kiaka devait contribuer à hauteur de 224 000 onces. Désormais, les prévisions ont été revues à la hausse avec une production attendue de plus de 4,2 millions d’onces au cours de la prochaine décennie.
Le Burkina Faso est déjà un acteur majeur de la production d’or en Afrique de l’Ouest, se plaçant derrière le Ghana et le Mali. L’exploitation de la mine de Kiaka viendra renforcer cette position, ajoutant une nouvelle source substantielle de revenus pour le pays. En 2021, le secteur minier, dominé par l’or, représentait 14,34 % du PIB et 79 % des exportations du pays, selon les données de l’ITIE.
Avec l’entrée en production de Kiaka, West African Resources prévoit de générer des flux de trésorerie libre avant impôts de 3,4 milliards de dollars. La compagnie, qui exploite déjà la mine de Sanbrado, pourrait ainsi devenir un producteur d’or à plusieurs actifs. Pour le Burkina Faso, cette expansion représente une opportunité économique majeure, notamment avec les prix de l’or dépassant les 2 300 dollars l’once.
Richard Hyde, CEO de West African Resources, a déclaré : « Nous prévoyons de produire désormais plus de 4,2 millions d’onces au cours de la prochaine décennie, avec un pic attendu en 2030 à 494 000 onces d’or par an ». Ces déclarations soulignent l’ambition et la capacité de la compagnie à exploiter pleinement le potentiel de ses mines au Burkina Faso.
L’exploitation de la mine de Kiaka contribuera à diversifier les sources de revenus du Burkina Faso et à renforcer son économie minière. Avec des perspectives de production en hausse, le pays pourrait consolider sa position de leader régional dans le secteur aurifère, tout en bénéficiant de l’augmentation des recettes d’exportation et des investissements étrangers.