Les femmes enlevées à Arbinda, dans le Sahel, les 12 et 13 janvier 2023, ont été retrouvées, ce vendredi, à Tougouri, dans le Centre-Nord, par l’armée burkinabè.
Les femmes enlevées à Arbinda, dans le Sahel, les 12 et 13 janvier 2023, ont été retrouvées, ce vendredi, à Tougouri, dans le Centre-Nord, par l’armée burkinabè.
Selon des sources sécuritaires, elles ont été retrouvées au cours d’un contrôle au poste de gendarmerie, à l’entrée de la ville de Tougouri, après avoir passé huit jours aux mains de ravisseurs.
« C’est après vérification que nous nous sommes rendus compte qu’il s’agissait des femmes enlevées à Arbinda », a affirmé un officier. Il a précisé que ce sont au total 66 femmes avec quatre bébés. Vingt-sept (27) d’entre elles sont âgées entre 18 et 56 ans, 39 sont âgées de 0 à 18 ans.
Elles ont été conduites à Ouagadougou, vendredi soir, pour les besoins de l’enquête judiciaire et pour une prise en charge psychologique, a appris APA.
Les 12 et 13 janvier derniers, des femmes, allées à la recherche de nourriture, avaient été victimes de rapt dans les environs d’Arbinda, au nord du pays. Ce qui avait suscité un tollé général. L’Organisation des Nations unies (Onu), l’Union africaine, la France, les États-Unis, avaient condamné leur enlèvement avant d’exiger leur libération. Dans la foulée, le gouvernement burkinabè avait annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire et promis de tout mettre en œuvre pour les retrouver.
Depuis 2015, cet Etat du Sahel, fait face à une insurrection des groupes armés jihadistes. Des attaques parfois meurtriers qui ont fait milliers de victimes et entraîné le déplacement de près deux millions de personnes.
DS/cgd/APA
APA-Ouagadougou (Burkina Faso)