Les autorités camerounaises ont annoncé une alerte maximale après avoir découvert que Boko Haram a déployé 23 femmes kamikazes dans les zones frontalières avec le Nigeria. Cette information a été confirmée par les Forces de défense et de sécurité camerounaises (FDS) dimanche dernier.
Boko Haram, confronté à des échecs répétés et des pertes significatives, a modifié ses méthodes opératoires. Désormais, le groupe utilise des femmes kamikazes pour mener ses attaques, espérant ainsi contourner les mesures de sécurité renforcées.
Les villes de Mokolo et Waza au Cameroun, ainsi que Mubi, Menchika, Madagali et d’autres localités situées le long de la frontière ouest du Nigeria, sont les principales cibles de cette nouvelle stratégie. Ces zones ont été fréquemment attaquées par Boko Haram dans le passé, rendant la menace actuelle encore plus préoccupante.
Les autorités locales appellent la population à une vigilance accrue pour détecter et prévenir toute tentative d’attaque. Cette alerte maximale vise à mobiliser toutes les ressources disponibles afin de garantir la sécurité des citoyens dans les zones concernées.
Selon les médias, au moins 18 personnes ont perdu la vie et des dizaines d’autres ont été blessées dans plusieurs attentats-suicides survenus samedi dans le nord-est du Nigeria. Ces incidents tragiques soulignent la nécessité d’une réponse rapide et efficace des forces de sécurité.
Face à cette menace imminente, les FDS et les autorités locales du Cameroun mettent tout en œuvre pour protéger la population et prévenir de nouvelles attaques. La vigilance et la coopération de la population sont cruciales pour contrer cette nouvelle stratégie de Boko Haram.