Louis-Paul Motaze, ministre des Finances du Cameroun, se retrouve au centre d’un bras de fer intense entre deux figures influentes du pays : Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), et Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence. Dans ce conflit sur la gestion des sélections nationales, Motaze, tout en affichant une certaine prudence, pourrait jouer un rôle décisif.
Le ministre des Finances, bien que discret, pourrait devenir un acteur clé dans la résolution de cette guerre d’usure. Son rôle d’arbitre potentiel découle de sa position influente au sein du gouvernement et de sa capacité à influencer les décisions financières qui touchent directement la Fecafoot et les sélections nationales. En jouant la carte de la prudence, Motaze pourrait soit apaiser les tensions, soit envenimer davantage la situation.
Le conflit entre Samuel Eto’o et Ferdinand Ngoh Ngoh ne date pas d’hier. Ce dernier, souvent qualifié de “président bis”, est l’objet de nombreuses critiques et jalousies au sein de la classe politique camerounaise. Ngoh Ngoh est perçu par certains comme un usurpateur, voire un potentiel successeur à la présidence. Les tensions entre lui et Eto’o se sont intensifiées ces dernières semaines, notamment avec une plainte déposée contre Ngoh Ngoh.
L’intervention de Louis-Paul Motaze pourrait changer la donne dans ce conflit. Sa position stratégique au sein du gouvernement lui permettrait de peser sur les décisions concernant la gestion des sélections nationales, un sujet au cœur des tensions entre Eto’o et Ngoh Ngoh. Toutefois, l’issue de cette bataille reste incertaine, et beaucoup dépendra de la manière dont Motaze décidera de jouer sa carte dans les semaines à venir.