La semaine dernière, des dizaines d’armes et une grande quantité de munitions ont été retrouvées à Bangui, la capitale de la Centrafrique, lors d’une opération menée par l’unité de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement (DDRR). Le porte-parole du gouvernement centrafricain, Maxime Balalou, a annoncé mardi que ces armes avaient été saisies et qu’il était important de continuer ce genre d’opérations.
D’après Maxime Balalou, l’équipe DDRR a déterré 38 fusils AK-47, huit lance-roquettes et plus de 1 788 munitions de gros calibre. Ces armes avaient été enterrées en 2020 par des groupes armés, notamment des miliciens anti-balaka, un groupe faisant partie de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Cette coalition avait tenté de renverser le gouvernement centrafricain à la fin de l’année 2020, mais sans succès.
Ces armes retrouvées sont un rappel des violents événements qui ont marqué la Centrafrique en 2020. Cette année-là, juste avant les élections présidentielles, la CPC avait lancé une attaque pour prendre le pouvoir par la force. Malgré l’intervention de l’armée et de ses alliés internationaux, comme la mission des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA), de nombreux groupes armés avaient caché des armes à travers le pays. Certaines de ces caches n’ont toujours pas été localisées.
Selon le porte-parole du gouvernement, les recherches pour trouver et confisquer les armes cachées ne sont pas encore terminées. Les autorités veulent continuer ces efforts non seulement à Bangui, mais aussi dans d’autres villes du pays. Cette opération fait partie d’un plus grand programme visant à stabiliser la Centrafrique, réduire le nombre d’armes en circulation et améliorer la sécurité des habitants.
Ces actions de désarmement sont perçues comme un signe positif pour le retour à la paix et à la stabilité en Centrafrique. Les caches d’armes, vestiges des conflits passés, représentent une menace constante pour la sécurité. La récente découverte de ces armes est donc une étape importante pour reconstruire le pays, qui a encore du mal à tourner la page des conflits armés et à garantir une sécurité durable pour tous.
Pour atteindre ces objectifs, le soutien international est crucial. La MINUSCA et d’autres partenaires étrangers continuent d’aider aux efforts de stabilisation en Centrafrique. Leur soutien logistique et financier permet de réaliser des opérations comme celle de Bangui et de renforcer les forces locales. Toutefois, les autorités savent bien que la paix durable passe aussi par une réconciliation nationale et le désarmement complet de tous les groupes armés.