Douze soldats centrafricains, qui faisaient partie de la rébellion de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), ont décidé de revenir dans les Forces armées centrafricaines (FACA). Après près de quatre ans passés dans la rébellion, ces soldats ont répondu aux nombreux appels des autorités et ont été accueillis par l’armée à Bangui, la capitale de la Centrafrique.
Ces douze soldats, qui opéraient près de Bossangoa, dans la préfecture de l’Ouham, ont retrouvé leurs grades d’origine au sein des FACA. Le lieutenant Fayanga, l’un des anciens rebelles, a expliqué avoir pris cette décision par patriotisme. Il souhaite désormais servir la nation avec sincérité et détermination. “J’ai décidé finalement de quitter la rébellion pour rejoindre l’armée nationale”, a-t-il affirmé.
Ce retour s’inscrit dans un contexte de tensions continues en Centrafrique ces dernières années. Depuis 2013, le pays a connu plusieurs vagues de violence liées à des groupes armés comme la CPC, qui avait réussi à recruter certains soldats des FACA. Récemment, les efforts diplomatiques et les appels du gouvernement à la réconciliation ont encouragé de nombreux combattants à quitter la rébellion et à revenir vers l’armée.
Les perspectives pour la Centrafrique semblent désormais plus positives. Avec le retour de ces soldats et les efforts pour mieux réinsérer les ex-rebelles, le gouvernement espère affaiblir la CPC et renforcer l’armée nationale. Le lieutenant Fayanga a aussi encouragé ses anciens camarades rebelles à quitter la rébellion et à se joindre à l’effort national pour reconstruire la paix. Ces appels réguliers montrent une volonté collective de rassembler les dissidents autour d’un projet commun pour le pays.
Les prochains mois seront cruciaux pour voir si ces initiatives continueront et si plus de membres de la CPC seront convaincus de revenir. La réintégration de ces anciens rebelles est une étape importante, mais reste fragile, vers une paix durable. Pour les FACA, c’est aussi un signe fort d’unité et de réconciliation nationale.