Réunis à Marrakech, les chefs de la diplomatie burkinabè, malien, nigérien et tchadien ont exprimé l’adhésion de leurs pays à l’Initiative internationale pour favoriser l’accès des États du Sahel à l’océan Atlantique.
Le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad adhèrent à l’Initiative internationale pour favoriser l’accès des États du Sahel à l’océan Atlantique, ont annoncé ce samedi 23 décembre à Marrakech les ministres des quatre pays à l’issue d’une réunion organisée à l’invitation du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.
Ils ont souligné l’importance stratégique de cette Initiative qui offre de grandes opportunités pour la transformation économique de l’ensemble de la région en ce qu’elle contribuera à l’accélération de la connectivité régionale et des flux commerciaux, et à la prospérité partagée dans la région du Sahel.
Les ministres ont convenu de créer une Task Force nationale, dans chaque pays, pour préparer et proposer les modalités d’opérationnalisation de cette Initiative.
Le ministère burkinabè des Affaires étrangères a annoncé sur les réseaux sociaux que le chef de la diplomatie du pays Karamoko Jean Marie Traoré s’était entretenu à Marrakech avec M.Bourita.
Selon le journal marocain Le Matin, le ministre Bourita a eu des entretiens avec ses homologues malien, Abdoulaye Diop, et nigérien, Bakary Yaou Sangaré.
Favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Atlantique
Le roi du Maroc avait proposé de lancer l’Initiative internationale visant à favoriser l’accès des pays du Sahel à l’océan Atlantique le 6 novembre dernier.
“Pour résoudre les difficultés et les problèmes auxquels se trouvent confrontés les États frères du Sahel, la solution ne peut être exclusivement sécuritaire ou militaire, mais elle doit se fonder sur une approche de coopération et de développement commun. Ainsi […], Nous proposons le lancement d’une initiative à l’échelle internationale”, avait-il indiqué.
Le dirigeant marocain s’était alors dit prêt à mettre à la disposition des États du Sahel les infrastructures routières, portuaires et ferroviaires marocaines.
Il avait également souligné que “pour qu’une telle proposition aboutisse, il est primordial de mettre à niveau les infrastructures des États du Sahel et de les connecter aux réseaux de transport et de communication implantés dans leur environnement régional”.
Source : Sputnik