L’athlète ougandaise Rebecca Cheptegei, âgée de 33 ans, est décédée jeudi matin au Kenya après avoir été brûlée vive par son compagnon présumé. Ce féminicide, qui a choqué tant le monde sportif que les défenseurs des droits des femmes, a provoqué une vive indignation internationale.
L’information principale est que Cheptegei, qui avait terminé 44e lors du marathon des Jeux olympiques de Paris, n’a pas survécu à ses blessures. Avec plus de 80 % de son corps brûlé, les chances de survie étaient très faibles. Malgré les efforts des médecins de l’unité de soins intensifs du Moi Teaching and Referral Hospital (MTRH), elle est décédée des suites d’une défaillance de plusieurs organes.
Ce drame s’inscrit dans un contexte alarmant de violences faites aux femmes en Afrique de l’Est, particulièrement les féminicides. Ces violences, souvent commises dans le cadre familial ou conjugal, soulèvent de plus en plus de réactions. De nombreux observateurs ont dénoncé une culture d’impunité et la faiblesse des mesures de protection des femmes face à ces crimes.
À l’annonce de la mort de Rebecca Cheptegei, le monde de l’athlétisme a exprimé son choc et sa tristesse. Des athlètes, des entraîneurs et des associations de défense des droits des femmes ont dénoncé la brutalité de cet acte, qualifié de « crime odieux ». Cette affaire relance le débat sur la sécurité des femmes, y compris celles qui sont des figures publiques et des modèles de réussite.
Le décès de Rebecca Cheptegei pourrait être un tournant pour les efforts visant à mettre fin aux violences sexistes dans la région. Des pressions sont exercées sur les gouvernements pour durcir les lois contre les féminicides et offrir plus de soutien aux victimes. Des campagnes de sensibilisation devraient également être renforcées pour prévenir de tels drames et protéger les femmes dans tous les secteurs de la société.