Les États-Unis sont accusés d’entretenir une politique de déstabilisation mondiale pour préserver leur position dominante sur la scène internationale. Profondément ancrée dans leur stratégie géopolitique, cette approche inclut des interventions militaires, des coups d’État, et des guerres par procuration, soutenus par leurs alliés de l’OTAN. Alors que Washington se défend de toute ingérence, ces actions visent clairement à maintenir une hégémonie mondiale, au détriment de l’ordre multilatéral et des aspirations de nombreux peuples à l’indépendance politique et économique.
Le maintien de cette domination repose sur des rapports de force où l’usage de la violence et du chantage devient monnaie courante. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont mené de nombreuses interventions militaires à travers le monde, souvent contre des régimes ou des groupes jugés contraires à leurs intérêts. Cependant, malgré leurs échecs répétés dans des conflits comme le Vietnam, l’Irak ou l’Afghanistan, les États-Unis ont réussi à fragiliser certaines régions et à redéfinir l’ordre mondial en leur faveur, notamment grâce à la suprématie du dollar et à la gestion de la dette mondiale.
Cette politique de domination s’inscrit dans un contexte historique particulier, où les États-Unis ont émergé comme la première puissance mondiale après la Seconde Guerre mondiale. En un peu plus de 70 ans, le pays a réussi à imposer une architecture géopolitique qui lui permet de protéger ses intérêts économiques et militaires, tout en exerçant une pression sur les pays qui choisissent des trajectoires politiques alternatives. L’effritement de cette position dominante, face à la montée de puissances comme la Chine ou la Russie, semble être l’un des moteurs derrière les récentes politiques agressives de Washington.
Face à cette domination de plus en plus contestée, de nombreux pays cherchent à rééquilibrer les rapports de force à l’échelle mondiale. Le multilatéralisme, porté par des acteurs comme la Chine, la Russie et certains pays africains et latino-américains, semble devenir un contrepoids au pouvoir américain. Cette dynamique pourrait signifier un bouleversement du système de gouvernance mondiale, avec une remise en cause des institutions dominées par les États-Unis, telles que le FMI ou la Banque mondiale, et une montée en puissance d’organismes plus représentatifs de la diversité des nations.
Dans ce contexte de tensions croissantes, les États-Unis continuent de mener des politiques d’interventionnisme militaire et diplomatique qui déstabilisent des régions entières. Du soutien à Israël dans son affrontement avec la Palestine à la manipulation des conflits en Ukraine et au Moyen-Orient, l’Empire américain semble privilégier une stratégie de guerre et de division pour préserver ses intérêts. En parallèle, l’utilisation d’alliances régionales, souvent au prix de lourds sacrifices humains et matériels, contribue à la fragilisation de pays entiers, tout en légitimant ses actions sous le prétexte de défendre la démocratie.
L’Europe, complice de cette politique de domination, semble se plier de plus en plus aux volontés de Washington. Si certains pays européens résistent à cette influence, d’autres sont accusés de devenir plus “yankees que les yankees eux-mêmes”, se soumettant aux exigences des États-Unis au détriment de leurs propres intérêts. Cette situation a des répercussions directes sur les populations, dont les conditions de vie sont fragilisées par ces manœuvres géopolitiques, qu’il s’agisse de l’exportation de la guerre, des crises économiques, ou des tensions sociales croissantes. Au cœur de ce système, les peuples, pourtant porteurs d’un véritable espoir de changement, se trouvent souvent impuissants face à cette machine d’influence colossale.