Congo-Brazzaville : Jean-Félix Demba Ntelo élu président de la fédération de l’opposition congolaise, un nouveau cap pour l’alternance démocratique
Le week-end du 25 et du 26 novembre 2023 marque un tournant majeur pour la Fédération de l’opposition congolaise (FOC) au Congo-Brazzaville. Les trois plateformes qui la composent ont élu un nouveau président en la personne de Jean-Félix Demba Ntelo, succédant ainsi à Clément Miérassa, élevé au rang de président d’honneur. Cette nomination signifie un changement significatif dans la direction politique de l’opposition.
À 74 ans, Jean-Félix Demba Ntelo, ancien dirigeant de la Composante Jean-Marie Michel Mokoko, candidat emprisonné depuis la présidentielle de 2016, prend les rênes de la Fédération pour les quatre prochaines années. Dans un discours visionnaire, le nouveau président exprime clairement ses ambitions : « Notre objectif, c’est l’alternance démocratique qui est bloquée depuis bientôt 26 ans ». Cette déclaration souligne l’importance de son leadership dans la poursuite de cet objectif crucial pour le pays.
Il est essentiel de rappeler le contexte politique dans lequel se situe cette transition. La Fédération de l’opposition fait face à une période de 26 ans sans alternance démocratique, une réalité que Jean-Félix Demba Ntelo s’engage à changer. Cette contextualisation offre une compréhension plus profonde des enjeux auxquels l’opposition est confrontée et des défis qui attendent le nouveau président.
Les perspectives pour les quatre prochaines années sous la présidence de Jean-Félix Demba Ntelo se dessinent avec clarté. L’accent est mis sur l’expansion du mouvement de l’opposition à travers le territoire national. Le président nouvellement élu préconise le dialogue tout en rejetant catégoriquement l’allégeance et la compromission. Ces perspectives dessinent un avenir où l’opposition se renforce et s’organise en vue des échéances électorales à venir.
Un aspect crucial émerge dans la vision de Jean-Félix Demba Ntelo : la libération des leaders emprisonnés. Il souligne que la détention de Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa depuis 2018 est incompatible avec les principes démocratiques. Pour le nouveau président, la libération de ces leaders est une nécessité pour renforcer l’opposition et restaurer la démocratie au Congo.