Dans le cadre de la COP28 à Dubaï, une annonce cruciale met en lumière l’engagement envers la nature et les océans. Un partenariat tripartite entre le Congo-Brazzaville, la France et l’Union européenne est officialisé, attribuant un fonds initial de 50 millions de dollars pour la préservation de la forêt de la République du Congo.
Cette injection financière de 50 millions de dollars, bien qu’essentielle, suscite des interrogations quant à sa périodicité. L’annonce initiale par le président français, Emmanuel Macron, souligne le besoin de financement pour les États qui protègent leurs écosystèmes forestiers, soulignant le rôle clé du Congo-Brazzaville, avec plus de 65% de son territoire couvert de forêts et un taux de déforestation quasiment nul.
Cette initiative s’inscrit dans un contexte plus large de préservation environnementale. Les forêts tropicales d’Afrique centrale, s’étendant du Gabon à la République démocratique du Congo, sont reconnues comme le deuxième poumon vert de la planète après l’Amazonie. Le partenariat vise à renforcer la protection de ces 200 millions d’hectares de couvert forestier, cruciaux pour l’équilibre climatique mondial.
Au-delà de l’annonce initiale, des questions subsistent quant à la durabilité du financement et à la manière dont il sera utilisé. Face à la pression démographique et à la menace persistante de la déforestation, les perspectives pour la préservation de la biodiversité dans la région restent délicates. Le partenariat devra relever ces défis pour garantir un impact durable.