Mercredi, un avion de surveillance de type “Savannah S” appartenant à l’African Parks Network s’est écrasé près du Parc national de Zakouma, au Tchad. L’accident a tragiquement fait deux victimes : un pilote sud-africain et un fonctionnaire tchadien du ministère de l’Environnement. L’appareil était en mission pour surveiller la population de rhinocéros dans cette région protégée.
L’avion, qui effectuait une mission de surveillance aérienne, se trouvait à proximité du village de Goz Djarat, lorsqu’il a chuté. L’incident a été signalé par des gardes forestiers qui se trouvaient sur place, faisant état d’une chute d’avion dans les environs. Les deux occupants ont trouvé la mort sur le coup. Les autorités de l’aviation civile tchadienne ont rapidement confirmé l’accident et précisé les circonstances, soulignant la nature tragique de cet événement.
Le Parc national de Zakouma, l’un des plus importants du pays, est un site clé pour la conservation de la faune en Afrique. Ce parc abrite des populations rares de rhinocéros, une espèce menacée par le braconnage et la perte de leur habitat naturel. L’African Parks Network, une organisation internationale dédiée à la gestion des parcs naturels, mène des missions de surveillance régulières dans la région pour protéger ces animaux. Cet accident intervient alors que des efforts soutenus sont déployés pour préserver la biodiversité dans cette zone sensible.
Cet incident tragique pourrait avoir des répercussions sur les missions de surveillance aérienne dans la région. L’African Parks Network pourrait revoir ses protocoles de sécurité pour garantir la sécurité de ses opérations, notamment en ce qui concerne l’équipement utilisé pour les missions de surveillance. Le Tchad, de son côté, pourrait renforcer ses efforts en matière de sécurité aérienne pour prévenir de tels accidents dans l’avenir, en particulier dans des zones difficiles d’accès et de surveillance.
Le drame a profondément affecté les équipes de protection de la faune et les acteurs de la conservation au Tchad. Des témoignages recueillis auprès des autorités locales et des collaborateurs de l’African Parks Network expriment la consternation et la solidarité envers les familles des victimes. Cet accident met en lumière les risques auxquels sont confrontés les personnels impliqués dans la protection de la faune sauvage, un domaine où les défis sont aussi bien humains que logistiques.