À l’approche du référendum constitutionnel prévu le 17 décembre au Tchad, le Premier ministre de transition, Saleh Kebzabo, a récemment rencontré les partisans du oui, regroupés au sein de “la coalition pour le oui”. Cette rencontre stratégique s’inscrit dans le contexte tendu de la campagne référendaire, qui doit débuter le 25 novembre.
Saleh Kebzabo, autrefois chef de l’opposition et actuel Premier ministre, vise à obtenir l’adhésion de l’électorat en faveur de la nouvelle Constitution. Dans une déclaration optimiste, il souligne la nécessité de démontrer aux citoyens que seule une nation unifiée, décentralisée, fondée sur la bonne gouvernance, la paix et l’unité nationale, peut assurer leur salut.
Alors que la date du référendum approche, les camps du oui et du non intensifient leurs efforts dans une campagne marquée par des débats passionnés. La coalition pour le oui regroupe des partis politiques soutenant la transition, tandis que l’opposition, représentée par des membres du GCAP, maintient son appel au boycott du référendum.
L’opposition, incarnée par Avoksouma Djona Atchénémou, président du parti les démocrates, reste ferme dans son refus du référendum, qualifiant le processus de “mascarade”. Cette position souligne les tensions persistantes au sein de la société tchadienne et annonce des débats houleux dans les semaines à venir.