Dans une annonce inattendue, Jean-Brunelle Razafitsiandraofa, député d’Ikongo et vice-président de l’Assemblée Nationale, se déclare candidat à la présidentielle de Madagascar prévue pour le 9 novembre prochain.
Razafitsiandraofa explique sa candidature en exprimant sa détermination à défendre les intérêts de la population malagasy, qu’il estime être méprisée et spoliée par des oligarques. Il aspire également à protéger la terre malgache dans tous ses aspects, notamment le paysannat, le patrimoine, et les traditions.
Cette décision intervient après des années de malnutrition, de tuerie de masse et de négligence du développement dans son district du sud-est de Madagascar. En tant que député sous la bannière de l’IRD, le parti présidentiel, Razafitsiandraofa s’est souvent opposé à la ligne de pensée de son propre parti pour dénoncer des situations humaines et sanitaires catastrophiques dans son district d’Ikongo.
Bien que Razafitsiandraofa reconnaisse ses moyens financiers limités par rapport à certains de ses concurrents, il compte sur la clairvoyance des électeurs et leur désir de changement pour mener sa campagne. Il se présente sous les couleurs du parti « Antoko Politika Madio », le « Parti politique propre », et espère ainsi incarner une alternative aux candidats qui dépensent des sommes considérables pour leur campagne.
La candidature de Jean-Brunelle Razafitsiandraofa apporte une nouvelle dynamique à la présidentielle de Madagascar. Elle reflète la volonté de certains acteurs politiques de défendre les intérêts des Malagasy face aux défis économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. La course à la présidence s’annonce donc plus compétitive que jamais, avec un candidat qui promet de faire entendre la voix de ceux qui se sentent marginalisés et oubliés.