Ce jeudi 14 mars, un incident grave a frappé l’Afrique, provoquant d’importantes perturbations internet dans plusieurs pays du continent. La cause? Des câbles sous-marins défectueux, avec un impact particulièrement sévère en Côte d’Ivoire, où les coupures ont été massives et largement ressenties par la population.
Selon Netblocks, l’organisation internationale qui surveille l’état d’internet dans le monde, la Côte d’Ivoire se retrouve au cœur de cette crise digitale. Les deux principaux opérateurs du pays, Orange et MTN, ont été les plus affectés, provoquant une quasi-paralysie des échanges numériques sur le territoire. Seul Moov a réussi à maintenir ses opérations normalement, soulignant la vulnérabilité des infrastructures numériques face à de telles anomalies.
Cette panne d’internet ne se limite pas à un seul pays. D’autres nations comme le Liberia, le Burkina Faso, la Guinée et le Ghana ont également souffert de ce désagrément. Le Togo, en revanche, semble avoir été moins touché, grâce à sa connexion à plusieurs câbles sous-marins, diversifiant ainsi ses risques face à de tels incidents.
Les opérateurs touchés par ces coupures ont rapidement réagi. MTN et Orange ont notamment indiqué être en pleine opération pour rediriger le trafic via des voies alternatives et renforcer les liens terrestres afin d’améliorer la situation. Ces efforts montrent une volonté de résilience et d’adaptation face aux vulnérabilités des infrastructures numériques africaines.
L’origine exacte de ces dommages reste floue, bien que plusieurs câbles aient été identifiés comme endommagés le long de la côte ouest de l’Afrique. L’hypothèse d’un glissement de terrain sous-marin est actuellement privilégiée, ce qui pourrait signifier que les réparations nécessiteront du temps. Cette crise souligne l’importance cruciale des infrastructures sous-marines dans la stabilité des communications et de l’économie numérique africaine.
Au-delà de l’inconfort immédiat pour les utilisateurs, les conséquences économiques de ces coupures sont potentiellement vastes. Au Ghana, par exemple, les activités commerciales et gouvernementales ont été fortement perturbées, mettant en lumière la dépendance critique de nos sociétés modernes à une connexion internet stable. Les autorités et les économistes s’alarment déjà des pertes directes et indirectes que cette panne pourrait engendrer, soulignant l’urgence d’une résolution rapide et efficace.