Le Représentant-Résident du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA), le Dr Justin Koffi revient sur les actions immédiates à mener par l’organisme humanitaire dont il a la charge après son séjour dans la région de l’Est du 07 au 09 septembre derniers.
Quels bilans faites-vous de votre visite de travail dans la Région de l’Est ?
Nous ne sommes pas déçus de notre descente dans la Région du soleil levant. La moisson est abondante. En outre, il a été question, au cours de la visite de rencontrer les autorités administratives, politiques et sectorielles, les partenaires des agences du système des Nations unies, de la société civile, les détenteurs des us et coutumes et de partager le quotidien des populations que nous servons. Nous avons été satisfaits à tous les niveaux et je reconnais le travail remarquable mené par l’équipe locale de l’UNFPA en collaboration avec d’autres agences ainsi que les autorités locales.
Après votre descente dans la région, que prévoit l’UNFPA pour améliorer la santé de reproduction des adolescents et pour favoriser l’autonomisation de la jeune fille ?
Cette action est inscrite dans le huitième programme. Durant notre séjour, nous avons visité les services de santé de reproduction des adolescents, qui mènent des actions importantes, en prodiguant des conseils et en mettant des produits préventifs à la disposition des populations jeunes. Pour consolider ce travail nous doterons chaque hôpital de district de la région d’Unité de santé de reproduction des adolescents. Egalement, nous avons visité des centres de formation des Jeunes et nous envisageons leur octroyer des bourses aussi bien aux réfugiés qu’aux populations hôtes. Cet apport a pour but d’encourager les jeunes filles à s’inscrire dans des filières du textile, de la mécanique, autrefois réservées aux garçons.
Comment appuierez-vous l’assistance psychologique des filles victimes de Violences basées sur le genre dans le site de Gado-badzéré ?
Nous sommes dans le normatif et dans l’opérationnel. Nous avons demandé à notre coordonnateur humanitaire présent sur le site de Gado-badzéré, de produire un état de besoins avant le mois d’octobre prochain, afin que l’expertise y soit déployée pour la formation des formateurs. En effet, il est question de doter la région de l’Est d’une puissance intellectuelle capable d’accompagner les victimes des Violences basées sur le genre. De même l’affectation d’un expert en prise en charge psychologique dans la région de l’Est est prévue dans de brefs délais. Pour sortir j’exhorte la presse à nous accompagner dans la promotion de l’autonomisation des femmes et dans le maintien des filles à l’école.
Propos recueillis par Emeline NNANG