Face à des tentatives d’assassinat, des problèmes de santé liés à l’âge, ou encore des ennuis judiciaires, le Parti démocrate et le Parti républicain pourraient se voir obligés de remplacer leur candidat à la présidentielle avant le 5 novembre. Cependant, le processus de remplacement varie en fonction du moment du retrait du candidat, rendant la situation complexe pour les partis concernés.
La difficulté de remplacer un candidat dépend du moment où il se retire de la course. Les règles sont claires pendant certaines périodes, mais beaucoup moins à d’autres, ce qui pourrait mettre les partis dans une situation délicate. Voici les scénarios possibles pour les deux principaux partis américains.
Du côté des démocrates, le flambeau n’est pas automatiquement passé au colistier, dans ce cas-ci Kamala Harris. Si un candidat démocrate se retire avant la convention prévue en août, les 3900 délégués doivent choisir un nouveau candidat parmi ceux qui ont participé aux primaires ou même de nouveaux venus. Après un premier tour, si aucun candidat n’obtient la majorité des votes, 700 superdélégués peuvent également voter jusqu’à ce qu’un candidat obtienne une majorité.
Si Trump ou Biden reçoit l’investiture de son parti, mais meurt ou se retire avant le jour de l’élection, les résultats des primaires et des caucus n’ont plus aucune importance. Dans ce cas, le choix du remplaçant revient au parti. Pour les démocrates, le choix peut se porter sur un candidat malheureux aux primaires ou sur n’importe qui d’autre ayant le soutien des membres du parti. Les républicains peuvent, eux aussi, demander aux membres du comité national de se prononcer ou reprendre le processus de la convention.
Dans le cas où le candidat élu décède ou se retire après l’élection mais avant l’assermentation, c’est la personne élue à la vice-présidence qui prend sa place et assume la présidence. Ce scénario assure une transition de pouvoir sans nécessité de nouvelles élections ou de convention.
Ces scénarios montrent la complexité et les défis que pourraient affronter les partis politiques américains. Les démocrates comme les républicains doivent donc être prêts à réagir rapidement et efficacement pour maintenir la stabilité et la confiance du public dans le processus électoral.