Félix Tshisekedi a été réélu pour un second quinquennat en République démocratique du Congo, selon les chiffres officiels de la commission électorale (CENI) publiés hier. Cette victoire, bien que prévisible en raison des tendances antérieures, suscite une forte contestation de la part de l’opposition.
Les résultats officiels sont contestés par des figures majeures de l’opposition, telles que Moïse Katumbi et Martin Fayulu, qui qualifient ces résultats de “mascarade” et dénoncent des irrégularités et une fraude présumée. L’opposition exige la réorganisation des scrutins, refusant de recourir à la cour constitutionnelle, qu’elle considère comme alignée sur le pouvoir.
La déception est palpable parmi les partisans de Moïse Katumbi, partagés entre la révolte et la colère. Certains estiment que les résultats ne reflètent pas la réalité et attendent de savoir comment réagir. Martin Fayulu qualifie l’élection de “simulacre” et appelle à résister, exigeant de nouvelles élections crédibles et transparentes.
Le Prix Nobel de la Paix, Denis Mukwege, affirme avoir accompli son devoir en dénonçant la fraude planifiée. Il appelle le peuple à résister, soulignant la crise de légitimité croissante dans le pays. Mukwege insiste sur le rôle du peuple dans la dénonciation des injustices.
La candidate Marie-Josée Ifoku, malgré son faible score, est optimiste quant aux changements au sein de la politique congolaise. Elle voit sa candidature comme un pas vers la démystification de l’image masculine du pouvoir, soulignant que “les choses bougent” pour les femmes en politique en dépit des obstacles.