Amnesty International tire la sonnette d’alarme quant aux graves violations des droits de l’homme observées lors de l’extraction de cobalt et de cuivre en RDC. Dans son dernier rapport, l’ONG met en évidence les expulsions forcées de populations, les destructions de logements, et les intimidations qui découlent de l’expansion des opérations minières dans ce pays riche en minerais cruciaux pour la transition énergétique.
Amnesty International révèle de graves atteintes aux droits de l’homme liées à l’extraction industrielle de cobalt et de cuivre en RDC.
Cette révélation est issue d’un rapport présenté à Kinshasa par Amnesty International. La RDC occupe une place de premier plan dans la production mondiale de cobalt, un composant essentiel des batteries pour véhicules électriques. Cependant, selon l’ONG, cette exploitation minière a un coût humain considérable.
La demande croissante pour le cobalt et le cuivre, utilisés dans la transition énergétique, a provoqué une expansion des activités minières en RDC. Cette expansion a entraîné des expulsions massives de communautés vivant à proximité de ces mines.
Amnesty International dénonce le fait que de nombreux habitants expulsés n’ont pas été consultés, ont été contraints de signer des documents qu’ils ne comprenaient pas, et ont reçu des compensations insuffisantes pour se reloger. De plus, l’ONG accuse les forces de sécurité d’avoir contribué à ces expulsions. Elle souligne l’importance des batteries rechargeables pour la transition énergétique, mais plaide pour qu’elles ne s’accompagnent pas de violations des droits de l’homme.