L’ex-secrétaire général de la Fédération camerounaise de football a fait l’objet d’une poursuite judiciaire.
L’on croyait la page Benjamin Didier Banlock définitivement close avec son départ de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Que non ! Quelques jours après sa démission, le désormais ex-secrétaire général de la Fecafoot a les démêlés avec la justice camerounaise. Une note du procureur de la République signée le 18 mai dernier lui interdit de sortir du pays. La même note renseigne qu’une enquête est désormais ouverte contre lui à la direction de la police judiciaire.
En effet, au lendemain du départ de Benjamin Didier Banlock de la Fecafoot, une note rendue publique par son ancienne maison le priait de laisser l’ensemble du matériel qu’il a utilisé. D’après les résultats du constat d’un huissier, l’ancien patron de l’administration de la Fecafoot ” a laissé le bureau qu’il occupait jusque-là au siège de la Fecafoot, tout comme il est parti avec le véhicule de fonctions qui lui avaient été remis” Selon cet auxiliaire de justice “cette situation est de nature à paralyser les activités de la Fédération, il y a urgence pour que les matériels de la Fecafoot qu’il puisse être remis et qu’un inventaire contractuel du bureau qu’il utilisait soit réalisé” .
Resté silencieux depuis sa démission, Benjamin Didier Banlock a fait une double sortie sur les réseaux sociaux. Dans la première, il s’étonne que pour une démission, il devient « subitement un hors la loi ».
Dans la seconde publication, celui qui aura fait cinq mois sous le magistère de Samuel Eto’o promet de passer à l’offensive. ” Le silence n’est pas une faiblesse. Enfermez un animal et donnez-lui des coups. Mais, ne soyez pas surpris qu’il brise la cage et qu’il se mette à mordre. Poussez le à bout de vous en ferez les frais . Ce n’est pas mon intention car je ne souhaite pas me dénaturer, mais si on doit en arriver pour que ça s’arrête alors préparons-nous à marcher dans la boue ! Moi j’y suis déjà malgré moi”, conclut-il.