Le mandat de la force de l’Est africaine (EAC) en République démocratique du Congo (RDC) prend formellement fin le vendredi 8 décembre, marquant la conclusion d’une mission express d’un an. Cependant, la question cruciale demeure : quand les derniers soldats quitteront-ils le territoire congolais ?
Dans l’est de la RDC, des centaines de militaires kényans ont déjà quitté la région, amorçant ainsi le processus de retrait. Déployés il y a un an dans la province du Nord-Kivu, ils furent les premiers à arriver et sont maintenant les premiers à partir. En effet, environ 300 d’entre eux ont récemment quitté Goma en direction de Nairobi au cours du dernier week-end.
Cependant, le processus de retrait suscite des interrogations quant au calendrier du départ des forces sud-soudanaises, ougandaises, burundaises, et du reste du contingent kenyan. Actuellement, aucune indication n’a été fournie concernant la suite du retrait, laissant un vide d’informations quant à la présence future des troupes.
Certains soldats ougandais et burundais ont été autorisés à rester en RDC en vertu d’accords bilatéraux. Ils sont déjà engagés dans des opérations contre les ADF et, récemment, contre les rebelles du M23 dans le Nord-Kivu, malgré les dénégations de l’armée burundaise. L’incertitude plane quant à l’évolution de la situation et aux actions à venir.
Le dernier sommet régional à Arusha, en Tanzanie, a entériné la décision de ne pas renouveler le mandat de la mission par Kinshasa. Bien que le bilan de la présence de la force EAC soit mitigé, certains estiment qu’elle a réussi à stopper l’avancée du M23 et à obtenir un retrait partiel. Cependant, des incertitudes subsistent quant à l’impact global de cette mission dans la région des Grands Lacs.