Franck Emmanuel Biya était aux premières loges dans la tribune présidentielle lors de la célébration de la fête nationale du 20 Mai .Assis auprès des très hauts commis de l’état que sont le SGPR, le président du Senat, il est arrivé à la place du 20 Mai selon les témoins dans le cortège présidentielle, une Mercedes immatriculée CE112 EN.
Alors que son nom est de plus en plus cité pour diriger le pays après le départ du président Biya, Franck Biya peut-il incarner la rupture tant souhaitée par les camerounais ?
Un an après la mort de son père Omar Bongo Ondimba, Ali Bongo avait surpris tout le clan de son père par une série de réforme de l’administration et de l’économie. Le jeune président gabonais avait démarré ses reformes par l’opération “Tsunali” faisant passer le nombre de ministres de 44 à 30.Ensuite il a limogé de nombreux hauts fonctionnaires pour “mettre un terme aux promotions parfois guidées par le repli identitaire, le clanisme et le clientélisme politique, source d’inertie et d’inefficacité”, avait alors souligné le gouvernement dans un communiqué relaye par le journal français Le point.
Sur la rationalisation des structures de l’état, Ali Bongo a supprimé plusieurs organismes parapublics et centralisé les recettes publiques, affirmant vouloir mettre un terme à la parafiscalité pour favoriser “le climat des affaires”. Il a également promis plus d’investissements structurels pour favoriser le développement, et fait passer le Gabon à la journée continue.
Apres avoir suspendu les exportations de grumes de bois, Ali Bongo avait lancé le processus de redressement du Saint des Saint de l’ère Omar Bongo, « TOTAL ».
Dix ans plus tard, le Gabon exporte des meubles en Asie, il exporte l’huile de palme et plusieurs autres produits agricoles grâce à l’opération graine lancée avec un budget de 880 milliards de FCFA entre 2015-2025.
A l’oreille de son père depuis quelques années, la relance des projets structurants par la nouvelle équipe du MINEPAT suscite de l’espoir.
Albin Njilo