Au Gabon, à moins d’un an de la prochaine élection présidentielle qui sera suivie des élections législatives et locales, l’opposition s’active. Il y a une semaine, Paulette Missambo, présidente de l’Union nationale (UN), a effectué sa rentrée politique. Le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a tenu son premier congrès ordinaire du 2 au 4 décembre.
Debout et par acclamation, les 1 000 délégués participant au congrès ont élu leur président pour un nouveau mandat de cinq ans. Potentiel candidat à la prochaine élection présidentielle, Alexandre Barro Chambrier a aussi été mandaté par ses militants à participer à toutes les négociations pour l’unité de l’opposition dans le cadre des élections générales prévues en 2023. « Au-dessus de tout, c’est l’intérêt du Gabon qui nous intéresse, déclare le président du RPM. Il est question pour l’opposition d’avancer unis et de créer les conditions pour gagner ».
Transparence électorale
Alexandre Barro Chambrier a aussi invité le pouvoir en place à garantir la transparence électorale afin d’éviter des troubles : « Que la puissance publique, le ministère de l’Intérieur puisse prendre en compte tous les aspects que nous avons soulignés pour la transparence des élections afin que celles-ci soient justes, indiscutables et soient apaisées ».
Pour sa part, le Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir depuis 55 ans, tiendra son 12e congrès du 23 au 24 décembre. Ali Bongo pourrait être investi candidat à un troisième septennat à la tête du pays.
RFI