En 2030, la Côte d’ivoire ambitionne d’avoir au moins 25 % des effectifs d’élèves inscrits dans les cursus professionnels. Pour cela, le pays a élaboré une feuille de route dont la mise en œuvre sera soutenue par des institutions étrangères à l’instar de celles du Canada.
La Fédération des Collèges d’enseignement général et professionnel (Cégeps) du Québec, un regroupement d’une cinquantaine d’établissement de formation, et le Service d’Assistance Canadienne aux Organismes (SACO-CESO), une organisation qui soutient la croissance économique et sociale durable au Canada et dans le monde, vont apporter leur expertise pour aider le gouvernement de Côte d’Ivoire de mettre en œuvre sa feuille de route de formation professionnelle, notamment des programmes « l’Ecole de la deuxième chance » et « l’Académie des talents ».
« L’Ecole de la deuxième chance » est un programme qui offre des formations qualifiantes de masse et de courte durée aux jeunes en quête de qualification pour mieux les insérer dans le monde professionnel. Tandis que « l’Académie des talents » vise à réviser et diversifier les offres de formation et à restructurer tout le dispositif en vue de répondre aux besoins du secteur productif.
Les deux institutions canadiennes ont signé à cet effet deux accords de partenariat avec le ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage (METFPA). C’était le mercredi 23 novembre à la Tour B-Cité administrative au Plateau.
N’Guessan Koffi (photo, au centre) en charge du METFPA a noté que l’expertise canadienne devrait aider son pays à tenir ses engagements en matière d’enseignement et formation technique et professionnel. « Le ministre N’Guessan Koffi dit miser sur l’expertise et l’expérience reconnues, depuis plus de 30 ans, des Cégeps et de SACO-CESO en matière de transfert de compétences, de gestion et de gouvernance en éducation et en accompagnement technique, en Afrique et en Côte d’Ivoire », a noté un communiqué du METFPA.
Depuis quelque temps, la Côte d’Ivoire multiplie les coopérations avec les institutions internationales pour l’aider à former ses jeunes. Plus tôt ce mois, ce fut avec la Suisse à travers l’entreprise NESTLE que le pays s’est allié pour former dans les secteurs de l’agro-industrie. Ces divers partenariats ont pour mission d’accompagner le gouvernement ivoirien pour atteindre son ambition de faire passer les effectifs de l’EFTP (enseignement et formation techniques et
professionnels) de 5 % actuellement à 25 % en 2030, une condition pour disposer d’une ressource humaine en adéquation avec les besoins de développement.
En Côte d’Ivoire, les institutions canadiennes vont aider les établissements ivoiriens affiliés aux deux programmes à faciliter la mobilité des apprenants, des formateurs et des gestionnaires d’établissements, à soutenir la révision, l’adaptation et l’élaboration de référentiels de formation, ainsi qu’à implémenter la gouvernance pédagogique et institutionnelle et la valorisation des acquis et expériences, entre autres.
Agence Ecofin