La Côte d’Ivoire a décidé de rejoindre la Communauté Internationale de la noix de coco (CINC), devenant le deuxième pays africain à intégrer cette organisation après le Kenya. Cette initiative montre que le gouvernement veut résoudre les problèmes graves qui affectent la production de noix de coco depuis des années.
Ces trente dernières années, la production ivoirienne de noix de coco a baissé de près de 70 %. Cette chute a fait passer la Côte d’Ivoire de la première à la cinquième place parmi les producteurs de noix de coco en Afrique. Le principal problème vient des vieux cocotiers, mais aussi d’un manque d’investissements et de l’absence de stratégies pour s’adapter aux changements du marché mondial.
La noix de coco est importante pour l’économie rurale ivoirienne. En septembre, un sommet international a eu lieu à Abidjan pour discuter des solutions pour relancer ce secteur. Lors de cet événement, le gouvernement a présenté un plan ambitieux pour moderniser les plantations et encourager des pratiques agricoles durables.
Rejoindre la CINC permet à la Côte d’Ivoire de collaborer avec 21 autres pays qui représentent plus de 90 % de la production mondiale de noix de coco. Cette organisation offre un accès à des technologies modernes, des marchés internationaux et des experts qui peuvent aider à rendre la production plus rentable et durable.
Pour donner un nouveau souffle au secteur, le gouvernement prévoit de travailler avec des institutions financières et techniques. Les efforts sont concentrés sur la replantation des cocotiers et l’amélioration de toute la chaîne de production, y compris la transformation des produits pour créer de la valeur ajoutée.
Relancer la culture du cocotier peut avoir des avantages économiques et écologiques. Des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement peuvent aider à protéger la nature tout en augmentant les revenus des agriculteurs. En rejoignant la CINC, la Côte d’Ivoire espère également redevenir un leader dans la production de noix de coco en Afrique.