Depuis le 24 novembre, la Guinée endure une période de quarante jours d’internet restreint, entrainant des conséquences économiques significatives.
L’accès au web et aux réseaux sociaux est fortement limité, avec des services d’appel comme WhatsApp également impactés. Les internautes se voient contraints d’utiliser des outils VPN pour contourner ces restrictions. L’Association des blogueurs de Guinée (Ablogui) dénonce cette situation comme une “cyber-censure” de l’État. Amnesty International va plus loin en accusant les autorités de transition de multiplier les violations du droit à la liberté d’expression.
Dans ce contexte, la limitation d’accès au web suscite des préoccupations au niveau national et international. Les autorités de transition sont critiquées pour leur gestion des libertés en ligne, accentuée par les accusations de cyber-censure. Les implications économiques de cette restriction deviennent plus apparentes, mettant en lumière la fragilité de l’écosystème numérique guinéen.
Les perspectives d’avenir sont teintées d’incertitude, avec des conséquences potentiellement dévastatrices. L’économiste et chercheur Safayiou Diallo souligne l’impact sur les recettes fiscales de l’État, mettant en avant le rôle crucial des entreprises de télécommunication dans la contribution financière à l’État. De plus, la coupure prolongée menace le télétravail et la productivité, avec des implications potentiellement délétères sur la croissance économique en 2024.