La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) s’apprête à fermer sa septième base dans le nord-est du pays, dans le cadre de son retrait conformément à la demande de Bamako, selon un communiqué officiel de la mission.
Ce retrait de la Minusma est une étape majeure de son désengagement du nord-est du Mali. Cette décision fait suite à la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies approuvée le 30 juin, exigeant la fin de la mission de maintien de la paix d’ici le 31 décembre. Cette mesure s’inscrit dans le contexte plus large du réajustement stratégique de la présence internationale au Mali.
Le retrait de la base d’Aguelhok est la dernière en date d’une série de fermetures de bases de la Minusma dans diverses régions du Mali, y compris Tessalit, Ménaka, Ogossagou, Ber, et Goundam. Cette évolution signifie que seules quelques bases militaires françaises subsisteront dans la région de Kidal. La Minusma adapte constamment son plan de retrait en fonction des conditions sur le terrain et des contraintes logistiques pour garantir la sécurité de ses forces.
Le retrait de la Minusma est un défi majeur pour le Mali, qui s’est engagé à poursuivre la lutte contre le terrorisme même après le départ de la mission. Le colonel-major Souleymane Dembélé a affirmé que les forces armées maliennes reprendront les territoires laissés vacants par le retrait de la Minusma, affirmant leur détermination à assurer la sécurité et la stabilité du pays.
Le retrait de la Minusma constitue un tournant significatif dans l’évolution de la situation au Mali, et il met en lumière les enjeux liés à la sécurité et à la stabilité dans la région. Les autorités maliennes devront relever le défi de maintenir la paix et la sécurité tout en assumant davantage de responsabilités dans ce contexte de transition. Le rôle futur de la Minusma dans la région et l’impact de ce retrait sur la situation sécuritaire méritent une attention particulière.