Israël et la République démocratique du Congo (RDC) ont annoncé un nouveau chapitre dans leurs relations diplomatiques lors d’une conférence de presse conjointe en marge de l’Assemblée générale de l’ONU 2023. L’information principale réside dans l’ouverture prochaine d’une ambassade israélienne à Kinshasa et le déplacement de l’ambassade de la RDC de Tel Aviv à Jérusalem.
Dans une démonstration d’engagement mutuel, le président de la RDC, Félix Tshisekedi, et le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, ont convenu de renforcer davantage les liens entre leurs nations. L’ouverture imminente de l’ambassade israélienne à Kinshasa est une étape significative dans cette dynamique. La RDC répondra à cette initiative en déplaçant son ambassade de Tel Aviv à Jérusalem dès que la décision d’Israël sera mise en œuvre.
Ces développements marquent le résultat de négociations en cours depuis plusieurs mois. Le dialogue fructueux entre les deux dirigeants s’étend également à des domaines tels que la cybersécurité, l’agriculture, et les infrastructures. Jusqu’à présent, les relations diplomatiques entre la RDC et Israël étaient gérées depuis Luanda, en Angola, par Shimon Solomon, un ancien membre du parlement israélien.
Félix Tshisekedi, depuis son accession au pouvoir, a montré un intérêt constant pour Israël et a promu la RDC comme un ami du peuple juif. Il a multiplié les rencontres avec des responsables israéliens et a encouragé le renforcement de la présence diplomatique et économique d’Israël en RDC. Ce rapprochement s’accentue grâce à des groupes de pression privés et à des entreprises spécialisées en conseil en sécurité. Israël, de son côté, voit en la RDC un partenaire potentiel pour obtenir un statut consultatif à l’Union africaine.
Le transfert des ambassades entre Kinshasa et Jérusalem symbolise un tournant dans les relations entre la RDC et Israël. Cette démarche montre l’engagement des deux pays à renforcer leur coopération diplomatique, économique, et sécuritaire. Elle témoigne également de l’importance de la diplomatie active de Félix Tshisekedi et de l’intérêt d’Israël pour une présence accrue en Afrique.