Après des jours de tension et d’incertitude, la société civile de Goma, Nord-Kivu, a finalement renoncé à la journée ville-morte prévue. Cette décision survient à la suite de discussions constructives avec le vice-gouverneur Romuald Ekuka, qui agit actuellement en tant que gouverneur militaire en l’absence du général Constant Ndima, rappelé à Kinshasa pour consultation.
La société civile, épaulée par des mouvements de jeunes, avait initialement appelé à cette journée de protestation pour exiger du gouvernement la mise en œuvre des promesses faites après les tragiques événements du 30 août 2023. Ce jour-là, les membres de la secte Wazalendo avaient été victimes de violences, faisant plus d’une centaine de morts.
La réunion entre la société civile et le vice-gouverneur Romuald Ekuka a été décisive, avec des engagements concrets. Parmi ceux-ci, l’organisation de funérailles dignes pour les victimes décédées et des indemnisations pour les familles endeuillées ont été promis avant la fin de la semaine.
Le contexte de cette décision est marqué par les tragédies du 30 août, qui ont suscité l’indignation et les revendications de la société civile. Malgré les promesses antérieures du gouvernement, aucune action significative n’avait été entreprise jusqu’à présent.
Les perspectives à venir sont empreintes d’espoir, mais la vigilance demeure. La société civile a choisi de donner une chance au dialogue, mais elle surveillera de près la mise en œuvre des engagements pris par les autorités locales. La résolution de cette crise dépendra de la capacité du gouvernement à respecter ses promesses et à apporter justice et réparation aux victimes et à leurs familles.