Le Bénin veut moderniser ses forces armées avec l’aide de la Russie. L’ambassadeur russe au Bénin et au Togo, Igor Evdokimov, a annoncé cette collaboration lors d’une interview avec l’agence RIA Novosti. Il a expliqué que la Russie est prête à aider le Bénin à améliorer ses capacités militaires.
Selon l’ambassadeur Evdokimov, la Russie veut offrir toute l’aide nécessaire pour moderniser l’armée du Bénin. Le Bénin, de son côté, est aussi intéressé par cette coopération. Par exemple, des navires russes ont récemment visité le port de Cotonou, marquant ainsi une première étape importante de cette collaboration.
Les navires de la flotte Baltique, Smolny et Neoustrachimy, ont visité le port de Cotonou cet automne. Cela montre bien l’engagement des deux pays à renforcer leurs relations militaires. La dernière visite de ce genre remonte à 1988, à l’époque soviétique, ce qui montre l’importance historique de ce nouvel échange. Après plusieurs décennies de pause, cette coopération est relancée pour renforcer les liens stratégiques entre le Bénin et la Russie.
Le besoin de moderniser l’armée béninoise arrive dans un contexte de sécurité difficile en Afrique de l’Ouest. Avec la menace croissante du terrorisme dans la région, le Bénin veut se doter de moyens militaires modernes pour mieux protéger son territoire et aider à la stabilité régionale. L’aide de la Russie est donc perçue comme un soutien important pour renforcer la sécurité dans cette partie de l’Afrique.
Cette coopération présente de nombreuses perspectives. La Russie pourrait fournir non seulement de l’équipement militaire, mais aussi former les soldats béninois aux nouvelles technologies de défense. Cela rendrait l’armée béninoise plus efficace et renforcerait son rôle dans la région. De plus, cette alliance pourrait aussi indiquer une nouvelle direction pour la diplomatie du Bénin, qui cherche à élargir ses partenariats stratégiques.
Cette collaboration militaire renouvelée entre le Bénin et la Russie pourrait aussi encourager d’autres pays de la région à diversifier leurs partenariats, au lieu de se tourner uniquement vers des partenaires traditionnels comme la France ou les États-Unis. Cela pourrait rééquilibrer les relations internationales en Afrique de l’Ouest et ouvrir la voie à de nouvelles formes de coopération internationale.